Cela devient pénible cette complaisance dans la critique et la déprime. La vérité est que le pays va mieux, de mieux en mieux même. Jugez-en par vous-même.
La croissance, après 1,6% en 2014 a été de 1,7% en 2015 et de 0,7% au premier trimestre 2016. La consommation des ménages a augmenté de 1,9% et l'investissement des entreprises de 3,6%. L’excédent de la balance commerciale est chaque année plus élevé. Le chômage, malgré 533.000 personnes supplémentaires entrées sur le marché du travail, n'a cessé de baisser pour s'établir à un niveau proche de ce qui est généralement considéré comme le plein emploi. La dette publique se réduit sensiblement (70% du PIB cette année, 60% en 2020). Le budget est excédentaire. L'état a augmenté les pensions et les salaires de la fonction publique de près de 5%, tandis que, dans le secteur privé, des hausses de salaires importantes ont été négociées entre les syndicats et le patronat: 4,8% dans la métallurgie, 4.3% dans les télécoms et les négociations s'ouvrent dans la plupart des branches, notamment dans le secteur automobile. Le pouvoir d'achat va donc fortement progresser dès cette année.
Alors, n'en déplaise aux pisse-froid, comment nier que le pays fait mieux que se redresser ?
Ce pays c'est l'Allemagne.
"Les prévisions de croissance établies lors de mon élection n'ont été nulle part vérifiées, pas plus en France que dans les autres pays européens", a dit François Hollande dans son discours du Rond-Point...
La boite à bobards est ouverte.
"Les prévisions de croissance établies lors de mon élection n'ont été nulle part vérifiées, pas plus en France que dans les autres pays européens", a dit François Hollande dans son discours du Rond-Point...
La boite à bobards est ouverte.
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