OCCASION À SAISIR.
Magnifique Palais du 18 siècle, Faubourg St Honoré à Paris.
Le bail arrivant à échéance le 7 mai 2017, il sera renouvelé pour une durée de 5 ans à compter de cette date.
Les candidats et candidates peuvent se présenter à la sélection qui s'effectuera en deux tours, le 23 avril et le 7 mai 2017.
Loyer, charges locatives, personnel de maison et frais de bouche supportés par l'État.
Le propriétaire choisira dans douze mois exactement le prochain habitant du Palais. Le plus simple, évidemment, serait de renouveler le bail de l’occupant. C’est la solution de facilité. Mais il faut évidemment se poser quelques questions.
Le bail arrivant à échéance le 7 mai 2017, il sera renouvelé pour une durée de 5 ans à compter de cette date.
Les candidats et candidates peuvent se présenter à la sélection qui s'effectuera en deux tours, le 23 avril et le 7 mai 2017.
Loyer, charges locatives, personnel de maison et frais de bouche supportés par l'État.
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Le propriétaire choisira dans douze mois exactement le prochain habitant du Palais. Le plus simple, évidemment, serait de renouveler le bail de l’occupant. C’est la solution de facilité. Mais il faut évidemment se poser quelques questions.
D’abord, a-t-il payé ce à quoi il s'était engagé en signant le bail? ? Si le
locataire laisse une ardoise, il ne serait pas responsable de le maintenir dans les
lieux. Or, c’est le cas. L’actuel occupant avait promis de régler les arriérés
de son prédécesseur mais il faut bien constater
qu'il a ajouté les siens à ceux de ce dernier. Le propriétaire se trouve donc face à une dette insupportable.
De toute façon, tout le monde le dit, c’est le plus mauvais des locataires que le Palais ait connu depuis 1958. Malheureusement la clientèle de qualité pour ce type de produit se fait rare, sauf à vendre à un émir du Golfe mais il s'agit un monument historique, pas d'une équipe de foot.
Le remplacer serait donc logique, encore faudrait-il trouver un occupant qui réponde aux exigences du propriétaire. Surtout que, comme toujours en France, les règles à respecter sont nombreuses et draconiennes. Il n’est pas possible de choisir à la tête du client, encore moins au hasard. Déjà, pour se présenter il faut justifier de nombreux soutiens et de multiples recommandations.
De toute façon, tout le monde le dit, c’est le plus mauvais des locataires que le Palais ait connu depuis 1958. Malheureusement la clientèle de qualité pour ce type de produit se fait rare, sauf à vendre à un émir du Golfe mais il s'agit un monument historique, pas d'une équipe de foot.
Le remplacer serait donc logique, encore faudrait-il trouver un occupant qui réponde aux exigences du propriétaire. Surtout que, comme toujours en France, les règles à respecter sont nombreuses et draconiennes. Il n’est pas possible de choisir à la tête du client, encore moins au hasard. Déjà, pour se présenter il faut justifier de nombreux soutiens et de multiples recommandations.
Si l’on est nominé, il faut affronter le suffrage de la
copropriété qui décidera en dernier ressort. On pourrait
penser que ce n’est pas compliqué, qu’il suffit de choisir celui qui est le
plus honnête, le plus respectueux, le plus moral et surtout celui qui présente
les meilleures garanties financières. Justement, c’est toute la difficulté. La
preuve en est que le propriétaire s’est souvent trompé sur ses choix dans le passé.
Surtout que l'occupant actuel n'a aucunement l'intention de partir et qu'il ne sera pas facile de le déloger. Il faudra donc entamer une procédure à son encontre et présenter de solides arguments sur les engagements non tenus, les dégradations constatées et le mécontentement général des habitants du quartier.
Il conviendra, pour commencer, de procéder à un inventaire. Les lieux sont-ils en meilleur état que lorsqu'il est arrivé il y a cinq ans ? Il pourrait être utile, pour compléter le dossier, de recueillir le témoignage de la locataire qui lui avait succédé dans les locaux de la rue Solférino qu'il avait jadis occupés et qui s'était plainte, à l'époque, du piteux état dans lequel elle les avait repris. Bref, il n'est pas facile de se débarrasser d'un locataire dont on n'est pas satisfait. De toute façon, nous sommes partis pour un an de procédures et d'arguties.
Surtout que l'occupant actuel n'a aucunement l'intention de partir et qu'il ne sera pas facile de le déloger. Il faudra donc entamer une procédure à son encontre et présenter de solides arguments sur les engagements non tenus, les dégradations constatées et le mécontentement général des habitants du quartier.
Il conviendra, pour commencer, de procéder à un inventaire. Les lieux sont-ils en meilleur état que lorsqu'il est arrivé il y a cinq ans ? Il pourrait être utile, pour compléter le dossier, de recueillir le témoignage de la locataire qui lui avait succédé dans les locaux de la rue Solférino qu'il avait jadis occupés et qui s'était plainte, à l'époque, du piteux état dans lequel elle les avait repris. Bref, il n'est pas facile de se débarrasser d'un locataire dont on n'est pas satisfait. De toute façon, nous sommes partis pour un an de procédures et d'arguties.
Mais cela nous laisse un an pour choisir le meilleur président
de la République française parce que, comme chacun le sait, la personne qui est logée au 55, Faubourg Saint Honoré est le président (ou la présidente) de la République.
Cela justifie que nous changions quelque peu les termes de référence de notre blog. Jusqu’à présent nous nous sommes focalisés sur le socialisme français et sa capacité à surmonter ses luttes fratricides entre conservateurs et réformateurs, entre la vielle et la nouvelle gauche.
Cela justifie que nous changions quelque peu les termes de référence de notre blog. Jusqu’à présent nous nous sommes focalisés sur le socialisme français et sa capacité à surmonter ses luttes fratricides entre conservateurs et réformateurs, entre la vielle et la nouvelle gauche.
Nous n’allons, évidemment pas renoncer à notre sujet, d’autant plus que, justement, l’heure de vérité approche mais il nous faut élargir l’angle de vision puisque
que l’année qui vient sera surtout celle d'une lutte globale.
Nous allons donc observer le combat que vont se livrer entre eux d'abord les héritiers de l'actuel occupant, s'il devait renoncer, puis la mêlée générale qui ne manquera pas de se produire avec les nouveaux candidats qui s'y voient déjà.
Voici donc l’an V du règne de François II que l'on pourrait intituler : "Ôte-toi de là que je m'y mette".
Nous allons donc observer le combat que vont se livrer entre eux d'abord les héritiers de l'actuel occupant, s'il devait renoncer, puis la mêlée générale qui ne manquera pas de se produire avec les nouveaux candidats qui s'y voient déjà.
Voici donc l’an V du règne de François II que l'on pourrait intituler : "Ôte-toi de là que je m'y mette".
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