Le ménage a été fait. Les choses
sont claires et chacun est désormais à sa place.
Soit on est avec Hollande et l'on
ne finasse plus. Soit on est contre et on s'organise pour ... le changement.
Sinon, il faudra se taire. Formule rituelle des
mariages : si quelqu’un n’est pas d’accord, il faut le dire maintenant
ou se taire à jamais.
Aujourd'hui, il y a sans doute
autant de responsables de gauche qui s'opposent à la politique de Hollande que
de ceux qui l'approuvent. Et si l’on regarde les personnes, c'est du lourd !
Si l'équipe de Hollande est
désormais "resserrée", celle de la gauche de la gauche est désormais
au complet : Mélenchon, communistes, verts tendance Duflot, Montebourg,
Filippetti, Taubira et tous les frondeurs du PS, cela fait du monde, du beau
monde et, normalement, des voix.
Alors, nous leur disons: PODEIS!
Vous le pouvez! Franchement, face à ce que vous êtes censés représenter,
PODEMOS ou SIRIZA, c'est du petit lait.
C'est maintenant ou jamais. Si
vous n'y allez pas, c’est à dire si vous ne présentez pas un candidat à la
présidentielle, taisez-vous à jamais.
Quand on fait de la politique et
surtout quand on a des idées, il faut prendre le risque de miser ou se coucher, comme au poker.
Vous le pouvez ? Allez-y.
Rien de plus simple.
Il vous faut un nom ? Il est
tout trouvé : "La gauche de la gauche -LGDG-" ça vaut les
Républicains, non ?
Le programme ? Il y a
longtemps qu’il est connu, depuis des siècles : faire payer les riches, briser
le grand capital, refuser la dictature de l’euro, fermer les frontières à la
concurrence économique, l’ouvrir à l’immigration… Ce n'est tout de même pas sorcier.
Reste une difficulté. Quand on
est responsable, il faut se préparer à assumer le pouvoir et donc choisir celui ou celle qui occupera le poste suprême. Là est le vrai problème. On peut avoir une grande équipe de foot, mais si toutes les vedettes veulent porter le N°10, cela
devient plus difficile.
Est-ce, pourtant, si
compliqué ? Quand on est de gauche, de la gauche de la gauche, on est pour
la démocratie participative, on sait débattre et, au final, écouter la voix du
peuple. Les primaires citoyennes sont faites pour vous. Évidemment, il ne faut
pas s’installer à la table du dîner de cons et tomber dans le piège de
primaires bobo-socialo.
Non, des primaires
révolutionnaires. La sagesse populaire saura désigner, sans aucun doute, le/la meilleur(e) d’entre vous, celui ou celle qui devancera le président sortant au premier tour
et défendra, au second, la République et la démocratie. Mais oui, vous le
pouvez.
Alors, faites-le ! Sinon,
taisez-vous à jamais…
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