Le premier ministre l’avoue : « J'ai
peur pour mon pays, j'ai peur qu'il se fracasse contre le Front national. Mon
angoisse, puis-je vous parler de mon angoisse, de ma peur pour le pays ? C'est
le FN à 30%, pas au deuxième tour, mais au premier tour des élections
départementales. »
Manuel est un artiste, il joue de tous les instruments, même de la peur :
si la gauche prend vraiment une raclée il pourra dire qu’il avait prévenu ;
si les résultats sont moins mauvais que prévu il pourra dire que c'est
grâce à son cri d'alarme mobilisateur…
Reste que l'on n'est pas plus avancés qu’avant sur la meilleure façon de
voter.
À gauche ? Mais voter PS au premier tour, c'est faire élire les candidats FN.
À droite ? Mais il y a la porosité avec le FN.
Tout droit ? Mais c'est aller dans le mur.
Rester à
l’arrêt ? Mais l'abstention profite au FN.
Prier ? Mais c'est un apôtre du Christ qui le dit :
"Seigneur,
nous ne savons pas où tu vas ; Comment pourrons-nous en savoir le chemin" (St jean-chap.14).
Là, c'est carrément la trouille ! De quoi jouer des castagnettes avec
ses genoux…
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