C’est fait,
Hollande a cessé d’être un homme normal pour devenir président.
Les historiens
dateront le véritable début du règne de François II au 11 janvier 2013.
Le candidat
est mort, vive le roi !
On va
maintenant pouvoir cesser d’opposer le bilan du prédécesseur aux promesses du vainqueur.
Le prédécesseur ?
Hollande vient d’en endosser les habits. Nicolas Sarkozy aura sauvé Benghazi et
François Hollande Mopti. C’est la même France.
Les
engagements ? Quand on accède au pouvoir suprême il n’y a plus de place
pour l’idéologie. Le président n’est pas le chef d’un clan, ni d’un camp, mais
celui de l’Etat.
On pourrait
ironiser sur tout ce que Hollande a dit à propos des relations entre la France et l’Afrique,
ou sur le fait que, lui président, les troupes françaises n’interviendraient
jamais seules, ne seraient jamais en première ligne. On aurait tort.
Hollande a
fallait ce qu’il fallait, quand il le fallait et comme il le fallait.
Voilà, d’ores
et déjà, un conflit de réglé, celui qui l’écartelait entre ses principes et la
réalité. Voici venu le temps du principe de réalité.
Ce pas majeur
étant franchi rien ne devrait s’opposer désormais à ce que ce principe s’applique
aux autres grands sujets dont dépend notre avenir : la croissance, l’emploi,
l’éducation…
Libéré du
carcan idéologique, de ses alliances et de ses amitiés, Hollande est maintenant
face aux français. Seul.
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