Façon de dire que l’on ne peut juger que sur pièce. Que c’est au pied du mur que l’on reconnaît le maçon. Qu’à chaque jour suffit sa peine. Qu’à l’impossible nul n’est tenu. Qu’après la pluie, le beau temps.
Nous avons découvert, hier soir, sur notre écran télé, qu’Arnaud Montebourg était un amateur de proverbes du terroir. Poussé dans ses retranchements sur son bilan de redresseur productif, il a eu cette jolie formule, un proverbe de Saône-et-Loire, dit-il : « c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses ».
Chacun appréciera de savoir qu’il compare son action ministerielle à une foire et les français à des bovins incontinents. Mais, au fond, il dit la même chose que nous, en moins délicat.
Nous le suivrons donc sur ce terrain avec d’autres proverbes et citations.
Puisqu’il apprécie le digestif :
-« On est vraiment dans la m…. ! C’est pire de jour en jour, il vaut mieux en rire, sinon c’est l’attaque cardiaque (Bernard Kouchner, commentant le drame du Kosovo.)
-« Savez-vous pourquoi les français ont choisi le coq comme emblème ? C’est parce que c’est le seul qui arrive à chanter les pieds dans la m…. » (Coluche).
A moins que vous ne préféreriez plus poétique : « L’on entendit le bruit doux et rythmique des bouses étalées » (Emile Zola, La Terre).
Pour Monsieur Montebourg, enfin, un vieux proverbe paysan : « Ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit. »
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