Il arrive que des lecteurs qui m’ont
suivi depuis le début, sur « Les
500 derniers jours du PS avant les présidentielles de 2012 » d’abord, puis
sur « Le règne de François II » ensuite, se plaignent de ne plus
trouver leur chronique régulière à laquelle ils étaient habitués. Cela fait
plaisir, pourquoi le cacher ?
Je dois leur répondre que ce n’est pas
l’envie qui me manque mais que je n’arrive pas à trouver le moyen de me saisir
de la patate chaude.
Que dire, en effet ?
Critiquer Hollande comme lui-même a
critiqué Sarkozy ? Je ne m’en sens pas capable.
Lui donner quitus de sa gestion ?
Pas plus.
Il y a, bien entendu, la solution de
facilité qui consiste à pointer les insuffisances, les contradictions, les
dérobades, les renoncements et à gloser sur la normalité du président et de son
premier ministre.
J’ai essayé, mais j’ai renoncé :
le créneau est plus embouteillé que le périphérique extérieur à Paris, début août. La concurrence est trop rude et je trouve mes propos mièvres qui ne font
que répéter ce que disent et écrivent, plus vivement que moi, la plupart des
commentateurs.
Je ne parle pas de la droite, ni des
médias d’oppostion : ils apparaissent, eux-mêmes, bien souvent, en retrait
par rapport à ce que l’on dit ailleurs.
Ailleurs, c’est à gauche.
Qui peut être plus sévère que Le
Monde, dont on ne peut pas dire qu’il fût hostile au candidat socialiste ?
Si vous ne le lisez pas, regardez simplement les dessins (nous avons failli
dire les caricatures !) de Plantu, ils se suffisent à eux-mêmes.
Et quand on écoute les alliés, ralliés
et amis qui se parent des couleurs du
perroquet : vert - rouge - rose foncé, on comprend que l’on ne leur
arrivera jamais à la cheville.
Comment faire mieux ? Comment
dire plus ?
On serait tenté de donner raison à Hollande
quand il demande à être jugé sur les résultats, en fin de mandat.
Mais pourquoi s’être fait élire sur le
slogan « Le changement, c’est maintenant » ?
Faut-il désormais, dire « Le
changement, on en parlera dans 5 ans, lors de la prochaine campagne présidentielle » ?
J’entends déjà ceux qui répliquent :
« oui, mais vous avez vu la droite ? »
Ma réponse sera : je me fiche de
ce que dit la droite aujourd’hui, comme je n’ai rien dit de la gauche ni en 2002
ni en 2007. Pas de blog sur le congrès de Reims…
Ceux qui me suivent auront pu
constater que je ne me suis intéressé au PS que lorsqu’il a entrepris de se
reconstruire et qu’il est redevenu, sinon crédible, du moins audible.
Alors j’ouvrirai, peut-être, un blog
sur la droite, 500 jours avant les présidentielles de 2017…
En attendant, si je me tiens en recul,
je n’en perds pas une miette et je classe mes notes.
Je reprendrai la plume (mais je
choisirai un volatile d'une autre espèce que celle des Psittaciformes) quand sera
venu le temps du premier bilan.
Cela ne devrait pas être long !
Aucun commentaire:
Publier un commentaire